mercredi 25 février 2009

Quel ennui !...


Bonjour à tous,

je trouve enfin un peu de temps pour poster ce billet.
Ce début d'année est particulièrement prenant en temps et en énergie. Outre un retour de congés très "musclé", ma vie familiale, nous nous sommes lancés, mon épouse et moi, sur un projet immobilier.
Je vais vous épargner les détails de la recherche et du choix du terrain, du financement, et de tous ces petites joyeusetés, et je vais vous parler de ma rencontre avec un constructeur.

Quel ennui !...

Nous avons trouvé sur internet des adresses de constructeurs et nous en avons sélectionnés quelques uns, nationaux et régionaux, que nous avons contactés pour une information, voire un rendez-vous.
Le premier à s'être manifesté est un constructeur national, avec qui nous avons pris rendez-vous à notre domicile.
Le jour dit, arrive un jeune homme d'une trentaine d'année, d'un abord plutôt calme, ce qui n'est pas pour me déplaire, très à l'aise dans son approche des gens.
Nous nous asseyons dans le salon et là, le calvaire commence. Le sien, je ne sais pas, mais le notre... c'est sûr !
Que se soit sa présentation (personnelle et société), son questionnement (très succint), son développement (très long), tout s'est fait sur le même ton monocorde, ennuyeux.
Je pense qu'il s'agit pourtant de quelqu'un qui a un peu de bouteille dans ce métier, malheureusement, j'ai peur qu'il ne soit pas vraiment passionné.
Etait-il dans un mauvais jour ? Certainement. Est-il dans un mauvais jour tous les jours ? C'est, malheureusement, plus que probable.
Du coup, nous n'avons aucune envie de poursuivre avec lui car sur un achat comme celui-ci, nous attendons quelqu'un d'entreprenant, moteur d'idées, force de proposition. Si c'est juste pour m'apporter un prix que je n'aurai même pas envie de discuter avec lui, ce n'est pas la peine.

De cet entretien, je retiens au moins le côté positif. Je suis beaucoup plus attentif que par le passé à mes intonations en clientèle, mais aussi dans ma vie quotidienne. Il n'est pas toujours facile d'être concentré sur soi mais, en s'entendant plus qu'en s'écoutant, on est parfois surpris d'être aussi peu passionnant.
En entretien comme lors d'une rencontre sportive, nous avons des temps forts et des temps faibles. Nous devons absolument en avoir conscience et nous attacher à "limiter les dégats".

Il faut vivre son intervention. Croire en ce que l'on dit, en sa société, en ses produits, ses services et surtout, croire en soi.

A bientôt.

2 commentaires:

ID AGIR a dit…

bonsoir Hervé,

content de te lire à nouveau. Achetez un bien, un service ou un objet doit être une joie ou du moins un plaisir. On fait l'acquisition de.... Et dans le même temps le vendeur atteint son objectif. ce devrait être une fête et ton billet montre que ce n'est pas toujours le cas. Le commercial doit avoir de l'enthousiasme et des idées pour deux ( lui et son client) c'est à lui de poser l'ambiance et de fixer le rythme de l'entretien. Juste avant de conclure ma visite je sais si j'ai réussi quand mon prospect accélère de lui même son débit, commence à s'imaginer avec ma solution et à son tour marque de l'enthousiasme.

La joie de vivre est comme l'ennui c'est terriblement communicatif.

Ps : Bon courage pour ta construction. C'est un projet passionnant qui va te faire découvrir plein de corps de métier et te faire imaginer ta future vie dans cette maison. C'est comme un cahier neuf que tu vas ouvrir... avec de l'enthousiasme j'en suis sur:-)

Hervé MONS a dit…

Bonjour,

merci de ton commentaire et surtout... de tes encouragements.
Je commence (mais je m'en doutais très fortement) à avoir une idée de plus en plus précise des travaux d'Hercule qui nous attendent !
Mais de l'enthousiasme et de la curiosité, il y en a !